Les basses choses meurent toujours de leur propre poison. Oyez , bonnes gens cette histoire qui s'étale déjà sur deux semaines et qui a débuté de manière tonitruante dans un commissariat de Lagos au Nigeria.

Il s'agit de dame Mendo Raymonde Emmanuelle qui a recruté au quartier Mvog Ada à Yaoundé une escouade de loubards nigérians dirigée par un certain Chukuma assisté du bonbon pasteur Ossombé.

GROUPE L'Immigrant

Unis dans le crime, cette funeste bande va descendre sur Lagos et en marge du rapatriement des restes de la jeune Myriam qui y a trouvé la mort dans un hôpital universitaire, ils iront requérir d'un fonctionnaire camerounais en service au consulat du Cameroun à Lagos, d'inclure contre son gré le professeur dans la délégation qui rentre au Cameroun alors que la police nigériane qui avait suffisamment profité de ce cas, l'avait relaxé .

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D'ailleurs l'arrangement trouvé lui imposait de verser une somme de deux millions sept cents mille naira en guise de contribution. Cela a été fait. Son employeur a déboursé bien plus pour la même cause. Sauf que le lucre, le stupre et la fornication savent toujours si bien se tenir. Mendo Raymonde Emmanuelle dans sa soif inextinguible d'argent frais et rapide et qui visiblement a fait le choix résolu de s'en mettre plein les poches en cette fin d'année, va donner l'ordre à ces escogriffes de séquestrer Blaise Ndzana dans un hôtel de Lagos, de le conduire manu militari à la gare routière de la même ville et de lui faire traverser tout le Nigéria de part en part comme on le ferait avec un sac de mil. Ses pièces personnelles lui sont confisquées de même que son téléphone pour le couper totalement de sa famille et de son employeur. L'objectif étant de le conduire vivant à Ebololbola Yemissem, village de la regrettée Myriam où il devait être décapité après avoir été castré sur la place du village. Sauf qu'à partir d'Ekong, la dernière village nigériane, le chef d'agence ne veut pas l'embarquer dans ces conditions car son agence bénéficie de l'escorte policière. On va donc le séparer de ses ravisseurs qu'il devait retrouver plus loin après le check point d'Ekok du côté du Cameroun. C'est à se poste qu'il va se constituer lui même. Il est maintenu sur plac.