Cameroun:Affaire Martinez Zogo

L'Artiste-Musicien ivoirien Dj Kaloudji
a dit:«Ça donne le palu, on y va.»Effectivement, les questions posées à Ekassi Alain,témoin de Monsieur le Commissaire du Gouvernement Près le Tribunal Militaire de Yaoundé,Cerlin Belinga et les révélations de ce dernier ont données le palu.

La construction intellectuelle basée sur la logique du droit a permis d'ouvrir une autre vane sur le cas de Martin Savom et Bidzongo Albert Arthur Essomba tous deux inculpés.
Le lien fraternel entre Ekassi Alain et Martinez Zogo lui a permis de poser les actes jugés héroïques au moment des faits selon les informations dont il disposait.
Tout commence trois jours avant son enlèvement parce que l'ami de Mbassi Etienne qui était logé à Starlang Hôtel à Bastos sollicitait un rendez-vous d'affaires avec le Feu ministre de l'Eau et de l'Energie. Au cours de ce rendez-vous, lequel a rassemblé Alain Ekassi, Vane Chacal, Mbassi Etienne et Martinez Zogo, le défunt a eu un doute sur ces derniers a-t-il dit à Alain Ekassi. Je ne les fais pas confiance. Tu les connais ? D'ailleurs, les photos ayant circulées sur les Réseaux Sociaux ont été prises dans ce hôtel par Mbassi Etienne. Cette attitude déplut immédiatement défunt.

Le jour de l'enlèvement, vers 9h Vane Chacal avait rappelé Ekassi Alain pour lui dire qu'il est sans nouvelles de Martinez. Mais après vérifications, il était bel et bien à la radio.

Cependant, cette mi-journée du 17 Janvier, le défunt a reçu un coup de fil d'un individu venant de Douala prétextant qu'il veut lui remettre les documents compromettant contre Jean-Pierre Amougou Belinga, qu'il ne connaît pas la ville et est bloqué au niveau de Mahima. L'individu en question a bel et bien rencontré Martinez Zogo.La Rencontre a eu lieu à bord d' une voiture de marque Toyota Avensis tête de cochon.
Pour cette rencontre, Vane Chacal a eu à faire une semi-arlerte à Martinez Zogo pour lui demander de faire attention.
Et,le même soir vers 20h,c'est Vane Chacal qui va appeler Alain Ekassi pour lui dire que Martinez a été enlevé.L' affaire circule dans les Réseaux Sociaux.

Consternation totale. Très inquiét pour son frère et ami de la Lekié, Alain Ekassi va informer le Lieutenant Colonel Bialo, Chef Service Central de Recherches Judiciaires du Centre. Il est motivé par la recherche de la vérité selon les informations qu'il dispose.
Il va proposer au Lieutenant Colonel Bialo de faire un listing pour y voir clair.
Chose faite, mais la recherche va s'avèrer infructueuse. Au-delà, il veut que Mabassi Etienne et Vane Chacal livrent leurs versions des faits. Chose faite. Les caméras de surveillance du Service Central de Recherches Judiciaires du Centre ont été même exploitées avec un détail à la clé la rencontre de Martin Zogo avec cet individu sous l'œil bienveillant de Mabassi Etienne et Vane Chacal.

Pour ne pas s'arrêter là, Alain Ekassi va appeler le Commissaire de Police Principal Vincent de Paul Meva'a pour les mêmes inquiétudes. C'est donc à la DGSN que l'identité du mystérieux individu venu de Douala va être révélée. C'est Bidzongo Albert. Quand Alain Ekassi va tenter de composer le numéro à la grande surprise totale, le nom qui va apparaître sur l'écran de son téléphone est plutôt celui d'Arthur Essomba et les deux se connaissent très bien. C'est un faux Capitaine à l'antenne Semil d'Ambam.

Le Commissaire de Police Principal Vincent de Paul Meva' a va monter une opération de police qui va permettre de mettre la main sur Arthur Essomba et le véhicule.

La Triangulation va d'avantages démontrer que ce dernier n'était jamais venu de Douala , que le numéro en question a borné tour à tour à Nkolndongo lorsqu'il passe le premier coup de fil à Martinez Zogo, puis au quartier Fouda un quartier de Yaoundé et quelques minutes plutard , il va encore borner à Mahima renseigne les antennes de relais.

Arthur Essomba lors de son audition va révèler que c'est Jean-Pierre Amougou Belinga qui l'envoi en mission pour négocier avec Martinez Zogo . Il a même tenter de rappeler Amougou Belinga sans succès. Il est allé à l'immeuble sans succès toujours.

CAS DE MATIN SAVOM

À 13h30 minutes, la déposition d' Alain Ekassi va faire des révélations effroyables sur Savom Martin quand le Ministère Public va lui poser la question : Monsieur Alain Ekassi, connaissez-vous Georges Alinga ?
Il va répondre par l'affirmative. Oui.
C'est l'ami personnel de Martin Savom, c'est l'homme à tout faire pour lui. C'est lui qui rédige tous ses textes administratifs et joue le faux SGPR.

Que vous a-t-il dit sur les circonstances de la mort de Martin Zogo ?

Ekassi Alain va déclarer que Georges Alinga lui avait dit de bien regarder la vidéo qui circule sur les réseaux sociaux. La petite voiture décapotable appartient à Savom Martin .Toutefois , je ne peux d'en dire plus.
Nous allons en parler. Et , effectivement, Savom Martin avait proposé de vendre cette voiture à son ami Alain Ekassi. Leur amitié date d'une quinzaine d'années.

Alain Ekassi, Savom Martin et Georges Alinga sont des amis de longue date.
Georges Alinga peut donc d'avantages se confier à Alain Ekassi sur la mort de Monseigneur Bénoit Mballa en lui revelant que c'est Martin Savom et le feu Colonel BOUTOLI en service à la DSP à l'époque qui avaient jeté le Corps du Prélat dans le fleuve Sanaga.

Plutard, l'oncle de Martin Savom le nommé Emini va lui confirmer que Martin Savom détenait la vidéo de l'assassinat de Matinez Zogo sur l'un de ses téléphones et l'avait transférée à deux personnalités en service à la Présidence de la République dont , un civil et un homme en tenue.
Il s'est refusé dans sa déposition de donner les noms par crainte de représailles . Ce même oncle était en froid avec lui à cause du bébé qu'il avait volé dans leur village.Qu'il faut se méfier de sa dangerosité.

Après l'audition de Martin Savom par la Juge Sikati, Savom fût furieux. Il fixe un rendez-vous à son ami Ekassi à l'entrée du Palais de l'unité pour l'informer qu'il a écrit à la Première Dame contre Sikati. Qu'il va lui montrer. Plutard, Sikati fût chassé de la Magistrature Militaire.

Alain Ekassi ne veut pas s'arrêter. Il va continuer de multiplier les stratagèmes pour tenter de mettre la main sur le téléphone. Il doit le faire au pas de course puisque Savom Martin s'apprête à quitter le pays. D'ailleurs, il a déjà enlevé tous les véhicules de son parking notamment la décapotable rattachée à la DSP. Du faux Lieutenant( porte fanion du Général Ivo) à la tentative de vente des véhicules de la Direction de la Sécurité Présidentielle ( DSP), passant par le braquage et la vente des ossements humains, Ekassi Alain a tout dit selon les informations mises à sa disposition.
Le même jour de son enlèvement, Martin Savom était à Yaoundé et bien appelé Martinez Zogo , mais a menti qu'il n'y était pas.

Suspendue à 14h 58 minutes, l'audience a repris à 16h02 minutes.

Dans le fil rouge de sa déposition, une série de question sur la libération d' Arthur Essomba.
Le cheminement de sa liberation est due au fait qu'il aurait appris que Jean-Pierre Amougou Belinga avait corroboré la thèse de Arthur Essomba auprès du Commissaire Vincent de Paul Meva'a.

SEANCE DE QUESTIONS ACCUSÉS- TÉMOIN.

Quant aux questions de Martin Savom posées à Alain Ekassi concernant sa déposition, là encore, Martin Savom a eu une douche froide. Il a été complètement laminé. L'ancien maire de Bibey était obligé d'arrêter ce duel qui n'est pas négligeable dans cette procédure.

Quant à Eko Eko Léopold Maxime sur un supposé règlement de compte donc ce dernier est victime sur « c'est faux - vrai », pour Ekassi Alain, M. Eko Eko c'est un kongossa du quartier. Cependant, l'accusé Eko Eko a réussi certaines questions à ses questions.

Edjie Serge et Sawang Yves ont voulu d'avantages savoir sur l'analyse du listing. Là, encore Ekassi Alain est resté après 7h et 30 minutes de témoignage.

La Ministère Public que pilote le Lieutenant Colonel Magistrat Cerlin Belinga nous demontre que la justice et le droit sont les lumières qui éclairent l'opinion nationale et internationale .

L'audience a été suspendue pour être reprise demain à 10h précises.

Source :
Polycarpe Xavier Atangana, pour une société fraternelle